Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Va-te faire lire ailleurs !

30 mai 2012

Va-te faire lire ailleurs, à Lokossa !

Le 25 mai dernier, nous nous sommes rendues à Lokossa, petite ville du Bénin, près de Cotonou. Nous avons rendu visite aux enfants de l'orphelinat La Providence, que je connais depuis mon premier passage au Bénin en 2007. Les enfants étaient très contents de nous voir et nous avons été très bien accueillies, notamment avec des chants et des danses ! Nous avons apporté des fournitures scolaires pour la prochaine rentrée et acheté un sac de riz. Notre ami Hariss qui nous accompagnait a également apporté des livres et des vêtements pour les enfants ! Notre après-midi en images :

 

DSC06373

DSC06374

DSC06382

DSC06392

 

 

Publicité
8 mai 2012

Va-te faire au lire ailleurs, au Burkina !

 

En raison d'une règle stricte en vigueur dans le centre, ne permettant pas aux personnes étrangères de prendre des photos des bâtiments ou des enfants, nous illustrons cet article avec des photos du village de Réo !

DSC05920

DSC05932

Le vendredi 27 avril, nous arrivons dans le petit village de Réo, au nord-ouest du Burkina, à seulement deux heures de Ouagadougou et vingt minutes de Koudougou, la troisième ville du pays. C'est dans ce village qu'une association française « Un projet pour Réo », créée par un français à la fin des années 1990 a construit un centre pour les enfants défavorisés, ouvert depuis janvier 2009. Nous avions découvert l'association sur internet, et leur projet nous a séduites. Nous avons eu envie de venir faire partager notre passion pour le livre pendant quelques jours.

DSC05935

L'association emploie plusieurs personnes pour tenir le centre et s'occuper des enfants : un responsable, Bernard, une cuisinière, Véronique et son aide, Fati, et un gardien de nuit. Bernard, originaire lui-même du village de Réo, a un rôle très important. Il vit au centre 24 heures sur 24 et encadre les jeunes dans leurs devoirs scolaires, la vie en communauté et les aide à faire face à leurs problèmes quotidiens.

Le centre accueille aujourd'hui 17 garçons en pensionnat, de 14 à 20 ans, de la cinquième à la terminale. Ce sont souvent des enfants dont la situation familiale est difficile. Vivre au centre leur permet de suivre une scolarité normale, d'être encadrés pour faire leurs devoirs, d'avoir accès à une bibliothèque et des ordinateurs. Les jeunes peuvent rentrer dans leurs familles le week-end. D'autre part, tous les midis, une centaine d'enfants scolarisés en primaire dans les écoles aux alentours viennent manger au centre. L'association compte 300 enfants parrainés par des familles françaises, qui soutiennent financièrement leur scolarité. Tous les mois, ces enfants viennent au centre pour écrire une lettre à leurs parrains, aidés par Bernard dans leur rédaction.

Le premier jour, nous sommes arrivées à l'improviste, et nous avons été accueillies avec beaucoup de gentillesse par Bernard et Véronique. Le soir-même, nous avons pu échanger avec les jeunes pensionnaires. Nous nous sommes présentées, avons présenté notre association « Va-te faire lire ailleurs ! », parlé de notre voyage en Amérique du Sud. Nous avons commencé à faire connaissance avec des jeunes ouverts sur le monde, sur l'actualité et curieux de connaître notre mode de vie en France !

Le lendemain, samedi 28 avril, nous avons passé du temps dans la bibliothèque afin de choisir un livre sur lequel nous pourrions travailler avec les jeunes et ainsi préparer notre premier atelier autour du livre et des mots. Nous voulions un livre susceptible d'éveiller leur curiosité. Nous avons donc choisi un extrait de Frankenstein, l'instant fatidique où la créature se réveille et durant lequel le créateur expose les sentiments de dégoût et de peur qui l'assaillent. Après plusieurs lectures du texte afin que tous le comprennent bien, les jeunes ont répondu à quelques questions de compréhension que nous avions préparées (de type : qui sont les personnages, que se passe-t-il dans la scène, où pensez-vous que l'action se déroule, quels sont les sentiments du créateur...). Ensuite, nous avons expliqué quelques mots sur lesquels les enfants butaient lors de la lecture puis joué au jeu du pendu (qu'ils ne connaissaient pas) en les faisant utiliser les mots du texte. L'atelier s'est terminé sur un exercice d'écriture : les élèves ont imaginé en quelques lignes la suite de l'histoire. Certains ont eu plus d'imagination que d'autres, mais tous se sont prêtés au jeu !

Le lendemain, dimanche, nous décidons d'opter pour une activité un peu plus ludique : le jeu du petit bac ! Les enfants n'en connaissent pas les règles et pour pimenter un peu le tout, nous comptons les points. La liste est la suivante : plante, ville, objet, animal, pays, prénom. Au début, les plus jeunes ne comprennent pas le concept d'« objet » ou la différence entre ville et pays, mais après des explications et plusieurs tours de jeu, tout le monde a compris le principe et ils sont très enthousiastes ! Les jeunes nous font partager leurs connaissances sur les plantes africaines et les villes de leurs pays qu'ils connaissent très bien, et nous leur parlons des villes françaises... Après deux heures de jeu, les garçons ont hâte de compter les points et connaître le gagnant, et surtout de rejouer ! Mais en anglais, cette fois...

Pour notre dernier jour, nous organisons une activité autour du théâtre. Nous voulons amener les jeunes à lire un texte clairement devant les autres, et surtout, à mettre le ton. Nous choisissons un dialogue avec deux personnages, plus un narrateur. Les garçons s'en sortent plutôt bien et réussissent à rendre la lecture vivante. Ensuite, nous leur proposons de se mettre par groupe de deux ou trois et d'écrire un petit dialogue, sur le sujet qu'ils veulent. Les dialogues se ressemblent tous et ne sortent pas vraiment de l'ordinaire mais les jeunes sont très contents de les « jouer » devant leurs camarades !

Nous sommes reparties mardi pour d'autres aventures au sud du pays, vers Boromo et Gaoua. Nous avons été très heureuses de partager ces moments avec les jeunes, et on espère qu'ils utiliseront de plus en plus la bibliothèque !

DSC05948

 

27 avril 2012

Les éditions Sinaï au Bénin

Les éditions Sinaï sont une jeune maison d'édition, créée il y a sept ans par un journaliste de formation. Fait assez rare dans le monde de l'édition en Afrique, la maison possède de nombreuses machines pour imprimer ses ouvrages. Les machines sont achetées en Europe et elle permettent une impression de qualité. Les machines (flasheuse, encolleuse, massicot) sont achetées en double à chaque fois : si une des machines tombe en panne, la deuxième est utilisée pour finir les travaux d'impression. En plus de ses activités éditoriales, la maison s'occupe également de l'impression de journaux, plaquettes, cartes... Autant de commandes d'entreprises extérieures ou de particuliers qui permettent aux éditions Sinaï d'être aussi imprimeur, et de rentabiliser l'achat de ses machines.

 DSC05863

DSC05866

Nous avons rencontré le chef d'atelier, M. Assou, qui dirige l'équipe de fabrication depuis 4 ans aux éditions Sinaï. Après le choix du manuscrit par le comité de lecture, ainsi que sa correction par des professeurs de français, et la mise en page par le maquettiste, le livre est ensuite envoyé en imprimerie. M. Assou dirige une équipe de cinq employés permanents, auxquels se rajoutent cinq personnes en période de forte activité, qui travaillent ici seulement une partie de l'année. La haute période de production s'étale de mai à février de l'année suivante (les machines peuvent être utilisées 6 mois d'affilée). Les périodes électorales sont également des périodes intensives, la maison recevant beaucoup de demandes pour imprimer tracts, programmes, journaux, affiches en lien avec la campagne. Le service fabrication compte également une équipe de nuit, afin que les journaux soit imprimés pour être vendus tôt le matin. Quotidiennement, les éditions Sinaï impriment trois journaux : l'Option-Info (qui appartient à la maison), Le Municipal et le Vox-Populi. Ces journaux fonctionnent grâce aux nombreux abonnés (surtout dans les ministères et les ONG) mais ont beaucoup de mal à se vendre dans la rue.

 DSC05867

DSC05869

Les éditions Sinaï, fortes de leurs activités d'imprimeur, vendent aussi très bien leurs livres. Depuis la création de la collection Vanille en 2009, trois volumes sont parus, à raison d'un par an. La maison a fait le choix de laisser chaque volume en librairie de nombreux mois (ce qui ne se ferait pas en France, à moins d'un succès phénoménal), et d'écouler ainsi les stocks. Chaque livre est imprimé à 3000 exemplaires, qui partent en quelques mois (de plus en plus rapidement au fur et à mesure que la collection se fait connaître auprès du public) et une réimpression se fait au moment où les stocks diminuent franchement en librairie. Il faut environ une semaine pour imprimer 3000 exemplaires de chaque volume, d'environ 200 pages, au format poche.

Le fonctionnement de la chaîne éditeur-libraire n'est pas le même au Bénin qu'en France. Ici, les libraires n'achètent pas les livres des éditeurs. Un dépôt de x exemplaires est fait (selon les clauses du contrat) et sur chaque vente, le libraire récupère 20% de commission. Si ce dernier désire acheter les livres, ce qui se fait peu ici, la commission est de 30%. Le responsable du marketing aux éditions Sinaï n'a jamais dû faire face à un retour des livres (ce qui, au contraire, est extrêmement fréquent en France). D'une part, parce que la vente des ouvrages se fait sur une longue période, et d'autre part, les libraires, n'achetant pas les ouvrages, n'ont rien à perdre à les laisser en vente.

Les éditions Sinaï font également beaucoup de publicité pour la collection Vanille. Pour chaque parution, la maison lance des publicités télévisuelles qui passent sur certaines chaînes durant un mois, souvent avant les feuilletons télévisés, très regardés par les jeunes. Des affiches sont également imprimées et diffusées un peu partout à Cotonou.

Les éditions Sinaï ont trouvé une formule qui plaît et se vend bien en librairie : les romans de la collection Vanille font fureur auprès des jeunes. Ces romans sont ancrés dans la réalité africaine, et leurs intrigues amoureuses plaisent surtout à un public féminin. Les éditions Sinaï ont donc su trouver un marché porteur dans le milieu du livre en Afrique. Nous suivrons avec attention les prochains volumes de la collection...

2 novembre 2011

Les mystères du Pérou

A Andahuaylas, nous avons eu la chance de rencontrer, grâce au coordinateur de l'association, Raul, deux personnes qui nous ont parlé de la culture péruvienne. Le premier, Alejandro, artiste peintre, fait partie d'un collectif d'artistes. Leur association organise des interventions dans les écoles, afin de faire connaitre l'art aux enfants, de leur faire partager leur passion. Ces artistes sont des musiciens, peintres, céramistes... ils ont en commun une réelle envie de défendre la culture péruvienne. Selon Alejandro, ces ateliers avec les enfants permettent de leur faire redécouvrir ou découvrir leurs propres racines, leur propre culture. Il a aussi évoqué l'invasion espagnole, à partir de laquelle tout s'est transformé dans le pays : la langue, les traditions, la religion, l'histoire enseignée à l'école... Les racines culturelles se sont peu à peu perdues. Pour lui, la modernité et l'urbanisation sont des concepts qui ont aggravé le recul des traditions. Les gens s'enferment dans leurs maisons, sont moins ouverts aux autres, construisent de plus en plus. De ce fait, il n'y a plus de place pour cultiver la terre, pour produire sa propre nourriture. Les péruviens doivent retrouver le contact à la terre, comme leurs ancêtres. Les Incas par exemple croyaient en une dualité : la terre mère, le côté féminin, et le soleil, le côté masculin. Pas très loin finalement, toujours selon Alejandro, du Christ et de Marie... Alejandro pense également que les Incas n'étaient pas un peuple guerrier, pour preuve : les seuls vestiges qui restent de leur civilisation sont des temples, ils n'avaient pas de châteaux pour se défendre comme en Europe. On ne voit pas très bien comment les Incas ont pu conquérir un empire qui s'étendait jusqu'au Chili sans avoir fait de guerre ni soumettre des peuples, mystère à résoudre... L'échange avec Alejandro nous a beaucoup intéressé, et il tient un discours intelligent sur les racines culturelles que les péruviens se doivent de conserver et de faire vivre. Mais un discours aussi à nuancer, car Alejandro habite une maison très... cloisonnée !

Ensuite, cette même après-midi, nous avons rencontré un professeur qui nous a parlé de la culture andine. Les andins ont une manière bien particulière de voir le monde, tout en rapport avec la nature, avec la terre. Chaque signe est à interpréter : un insecte annonce la pluie, un autre un mauvais présage, un trébuchement sur un chemin et on ne prend pas la voiture de peur d'un accident... Les andins respectent profondément la terre, la Pachamama. Mais il faut tout de même bien s'éloigner dans la campagne pour ne plus apercevoir de déchets dans les champs... Une histoire nous a vraiment interpellées. L'association Munay Wasi parraine une femme, veuve depuis seulement quelques mois. Elle élève donc seule ses quatre enfants. Une histoire triste mais presque banale me direz-vous. Oui mais voilà, son mari aurait été assassiné. Cette femme et son mari se rendaient souvent dans une région à 100 kilomètres d'Andahuyalas, pour vendre leurs habits en laine, leur seul revenu. La mine de cette région ne fonctionnait plus. Pour que la terre-mère donne encore, pour que tout fonctionne, certains mineurs font des sacrifices à la Pachamama. Ils choisissent de préférence des hommes n'habitant pas dans la région. Cette femme est persuadée que son mari a été enterré vivant, en sacrifice. Ce que je raconte là ne sont pas les affabulations d'une femme en détresse mais une histoire qui est probablement vraie. Cette femme a demandé de l'aide à la justice, qui évidemment n'a pas bougé pour aider cette famille de paysans pauvres. D'autant plus que des personnalités connues dans la région seraient impliquées dans cette histoire. Selon Raul, des gens disparaissent dans tout le Pérou, de cette manière, et on ne les retrouve jamais. Les Incas ont peut-être disparu, mais les cruels sacrifices humains à la Pachamama sont toujours d'actualité... 

22 septembre 2011

L'édition au Pérou

Les caractéristiques du livre au Pérou sont les mêmes que pour la plupart des pays pauvres : des populations rurales touchées par l'analphabétisme, notamment les femmes qui doivent très tôt assumer les rôles d'épouse et de mère, des pratiques de lecture quasi inexistantes pour une partie de la population (comme en témoigne la dernière étude PISA sur la lecture en 2006, le Pérou arrivant en dernière position), des librairies concentrées dans la capitale, Lima ; un circuit éditorial de petite taille ce qui entraîne une importation massive de livres d'autres pays d'Amérique Latine comme le Mexique ou l'Argentine (plus chers à la vente que les livres produits au Pérou). Dans la région d'Andahuaylas où nous nous trouvons actuellement, en plein cœur des Andes, la condition des paysans et tout spécialement des femmes et des enfants est difficile : dès leur plus jeune âge ils aident aux tâches ménagères, s'occupent des plus petits et gardent les bêtes. De plus, les jeunes femmes sont mères très tôt, souvent vers 16 ans, et ont entre 6 et 9 enfants. Tout cela rend difficile une scolarité normale. Cela explique le fort taux d'analphabétisme dans les provinces d'Andahuaylas et de Chincheros : 40% pour la population globale et spécialement 75% chez les filles !

 

Actuellement en période de volontariat dans l'association Munay Wasi (en quechua, « La maison qui t'aime ») et en charge de la bibliothèque, nous avons pu constater que de nombreuses petites filles n'ont pas d'autre choix que de venir avec leurs petits frères ou sœurs dont elles ont la charge quand la maman travaille. Il nous est difficile alors d'accepter les tout petits, au risque de transformer l'espace de lecture en crèche et nous avons tenté d'expliquer cela aux enfants. C'est une petite victoire pour nous de voir revenir les plus grands sans les petits... Nous avons aussi constaté que les petites filles, lorsqu'elles fréquentent l'école, lisent mieux que la plupart des garçons à leur âge et sont aussi plus attentives. Notre travail avec les enfants consiste... à les faire lire. Si cela peut paraître évident chez nous, il n'en est rien ici. Beaucoup d'entre eux se contentent de feuilleter les livres et de regarder les images, même s'ils savent lire. Des grands de 12 ou 13 ans choisissent parfois des livres pour les 5 ou 6 ans. Notre rôle est de les orienter au mieux vers des lectures appropriées à leur niveau et aussi d'essayer de les faire lire des textes entiers.

 

Le livre reste donc un objet peu accessible à la majorité des péruviens. Pourtant, certaines initiatives ou institutions se sont créées pour faire vivre le livre. La Ley de plan lector par exemple, en 2006, oblige les écoles à choisir 12 livres pour une année, que les élèves et les professeurs devront lire, (à raison d'un par mois) afin de favoriser la pratique de la lecture. A la suite de l'application de cette loi, on a pu observer une nouvelle dynamique pour les livres locaux, la production de livres pour enfants au Pérou (et non importés) s'est accrue.

 

A Lima, nous avons rencontré la responsable de la Chambre du Livre, qui est un acteur important dans ce domaine. Petit récapitulatif de ce que nous avons pu apprendre au cours de l'entretien.

 

La Chambre Péruvienne du Livre (CPL) est une association culturelle à but non lucratif, de droit privé. Elle existe depuis 1946, et contrairement à d'autres pays où la chambre du livre ne réunit que les éditeurs, elle rassemble tous les acteurs de la chaîne du livre (du moins, ceux qui souhaitent s'affilier) : imprimeurs, distributeurs, libraires, éditeurs, éditeurs universitaires, clubs du livre, entités qui travaillent à la promotion et diffusion de la lecture... La CPL compte aujourd'hui 110 membres. Elle emploie 5 personnes à temps plein, et 8 lorsque l'activité est intense mais ne possède pas d'activité éditoriale propre.

 

Quels sont ses objectifs ?

  • Permettre la diffusion du livre et des produits éditoriaux, chercher l'amélioration et l'augmentation des niveaux de lecture, écriture et compréhension de textes.

  • Promouvoir et protéger la propriété intellectuelle et les droits d'auteur, en accord avec les organismes et pouvoirs publics compétents.

  • Se positionner comme un indicateur de référence dans la recherche d'informations concernant l'activité éditoriale et libraire.

  • Promouvoir des améliorations constantes de la législation éditoriale et de la Loi du Livre.

 

La CPL organise et promeut la Fête Internationale du Livre, qui a lieu annuellement depuis 1995. Les visiteurs ont l'opportunité de rencontrer des éditeurs nationaux et étrangers, participer à des conférences et séminaires, profiter d'un programme culturel varié. De leur côté, les éditeurs, distributeurs et importateurs, négocient l'achat et la vente de droits d'auteur et de co-édition. Ainsi, la CPL organise plusieurs fêtes nationales (comme la traditionnelle fête « Ricardo Palma ») et plusieurs fêtes spéciales comme la Fête du Livre de Trujillo, et la fête du Livre de Sipán.

 

Quant à sa présence internationale, la CPL est membre de trois corporations internationales : l'Union internationale des Editeurs (UIE), le Groupe interaméricain des Editeurs (GIE), et le Centre régional pour le développement du livre en Amérique latine et aux Caraïbes (CERLALC). Dans sa position d'entité représentante des éditeurs et des libraires du pays, la CPL est invitée à participer aux fêtes internationales de la Havane, Santiago du Chili, Panamá, Guadalajara, Barcelone, Francfort, entre autres. 15 éditeurs du pays participent à ces événements internationaux, et 300 titres nouveaux sont sélectionnés pour participer à ces salons.

Publicité
28 juin 2011

on parle de nous !

articleouestfrance

10 mai 2011

Bienvenue !

Bienvenue sur le blog de l'association Va-te faire lire ailleurs !

 

L'association est née d'une envie, une envie de voyage, de rencontres et de partage. Le principe est simple et s'appuie sur notre projet de voyage en Amérique du sud, durant neuf mois, et en Afrique de l'Ouest durant deux mois.

Dans chaque pays traversé, le but est de partir à la rencontre d'ONG, d'orphelinats, d'associations ou de tout autre type d'institution susceptible d'accueillir notre projet, afin de tenter d'apporter notre grain de sel dans un domaine que nous connaissons et qui nous passionne : celui du livre. En effet, nous sommes issues du monde de l'édition et nous souhaitons aujourd'hui partager notre goût du livre avec des populations qui n'y ont pas accès aussi facilement que nous. 

A notre niveau, nous aimerions ainsi parvenir à sensibiliser des personnes à la culture au sens général  du terme, par le biais de la lecture, à travers la mise en place d'ateliers de lecture-écriture destinés à développer l'envie d'aller vers le livre.

Ce blog sera donc le témoin des avancées de notre projet ! Il sera mis à jour dès notre arrivée en Amérique du Sud, le 14 juin 2011 !

Anne-Solenne et Caroline

Publicité
Newsletter
Publicité
Publicité